Mis à jour le 17.10.2016

Aix-en-Provence (France) : soutenance de thèse de Florent Châteauneuf sur les dolmens du Languedoc

Icône actu françaiseC’est le jeudi 17 décembre 2015 à 14 heures, à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme (MMSH), Château de l’Horloge, 13094 Aix-en-Provence, salle 7, que Florent Châteauneuf soutiendra une thèse de doctorat en archéologie intitulée « Les dolmens de la fin du Néolithique en Languedoc oriental : éléments discriminants pour leur étude technique et chronologique ».

Jury
Mme Marie BESSE (Professeure à l’Université de Genève), Présidente / Rapporteur
M. Paul AMBERT (Directeur de recherches émérite au CNRS), Rapporteur
M. Henri MARCHESI Conservateur régional de l’archéologie – DRAC Languedoc-Roussillon), Examinateur
M. Luc JALLOT (Maître de conférences à l’Université Paul-Valéry – Montpellier 3), Examinateur
M. Maxence BAILLY (Maître de conférences à l’Université de Provence), Examinateur
M. André D’ANNA (Directeur de recherches au CNRS), Directeur de Thèse

Contact : florent.chateauneuf @hotmail.fr

Ci-dessous le résumé de cette thèse

Les dolmens de la fin du Néolithique en Languedoc oriental : éléments discriminants pour leur étude technique et chronologique.
Au Sud-est du Massif Central, le Languedoc oriental englobe les trois départements français de l’Ardèche, du Gard et de l’Hérault. Avec près de 1600 dolmens répertoriés, en majorité localisés sur les petits causses calcaires, ce territoire recèle la seconde concentration mégalithique du pays, derrière la région des Grands Causses.
L’étude des dolmens y est ancienne, puisque les premières hypothèses relatives à leur fonction remontent au début du 19e siècle. Dans le Midi de la France, elles ont abouti au classement des tombes en trois grands groupes typologiques (Arnal 1963 ; Chevalier 1984). Il existe donc des dolmens languedociens ou à couloir, des dolmens bas-rhodaniens ou à parois latérales de pierre sèche et des dolmens caussenards ou simples.

Il ressort des publications récentes, un embarras à adhérer complètement aux trois grands types, sans pour autant les remettre en cause. De ce fait, aux prémices de notre réflexion, figurent un certain nombre d’interrogations relatives à la pertinence de la typologie actuelle et à l’état des connaissances à l’Ouest du Rhône. La problématique centrale de notre travail a donc été, d’une part de mettre en évidence un savoir-faire mégalithique et d’autre part de tenter de résoudre les questions de chronologie relative et d’appartenance culturelle des tombes languedociennes.
Dans cette optique, nous avons exploré les monuments au travers de trois axes principaux. Le premier a pris la forme d’une analyse morphologique et comparative des dolmens, débarrassée du présupposé typologique. Le second nous a conduits à porter l’interrogation dans le domaine des techniques. La reconnaissance des choix opérés par les bâtisseurs permet ainsi de retracer la chaîne opératoire mégalithique et identifier d’éventuelles différences de nature culturelle. Le troisième point de vue est celui des implications symboliques liées au choix de l’orientation de la tombe. Les motifs ayant amené à privilégier telle ou telle orientation paraissent en effet liés à des facteurs cultuels, environnementaux ou à une combinaison de ces facteurs.