Une conférence de Raphaël Zander.

Lors de travaux d’élargissement de l’autoroute A75 effectués à Veyre-Monton, entre Clermont-Ferrand et Issoire, des archéologues de l’INRAP ont découvert une trentaine de menhirs alignés sur quelque 150 mètres. Ces pierres sont en basalte et mesurent de 1 mètre à 1,60 mètre. L’alignement semble se prolonger au-delà de l’emprise de la fouille. Un des menhirs a été sculpté pour obtenir une forme grossièrement anthropomorphe.

Découverte et partiellement fouillée dans les années 1920 puis en 1970 et 1971 par A. Roussot et J. Roussot-Larroque, l’allée couverte de Roquefort, construite en dalles de calcaire, s'étire sur 14 m de longueur et 1,40 m de largeur.

Divers médias, notamment les journaux La Croix, Midi Libre, ViàOccitanie,ou encore Objectif Gard, mentionnent la mise au jour d’un cercle de pierres inconnus, de plus de 4000 ans, à Uzès dans le Gard, par une équipe archéologique de l’INRAP.

La plaine des Jarres, qui se situe au nord du Laos, dans la province de Xieng Khouang, est remarquable par la présence de nombreuses jarres de pierre antiques. Leur signification et leur origine n’ont pas encore été totalement élucidées. Ce mystère archéologique est le troisième site laotien reconnu par l’UNESCO.

Le site de Bou Noura, près de Constantine, constitue la nécropole mégalithique la plus étendue d’Afrique du Nord, avec de 3000 à 4000 dolmens.

Dans la série Arqueología Monografía, la Junta de Andalucia a publié en 2018 une vaste monographie intitulée « Simbolos de la muerte en la Prehistoria Reciente del sur de Europa. El Dolmen de Soto, Huelva. España ».

Edités par Johannes Müller, Martin Hinz et Maria Wunderlich, les actes du colloque « Megaliths, Societies, Landscapes. Early Monumentality and Social Differentiation in Neolithic Europe » qui s’est tenu à Kiel du 16 au 20 juin 2015 viennent de sortir de presse aux éditions Habelt Verlag, à Bonn. (2019, 3 vol. Frühe Monumentalität u. soziale Differenzierung, 18, ISBN 978-3-7749-4213-4

Sous le titre « Megalithic tombs in western and northern Neolithic Europe were linked to a kindred society », la revue PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) propose dans sa dernière livraison un article où la génétique apporte un éclairage intéressant sur le phénomène mégalithique.

Le Bulletin de la Société préhistorique française, 2019, 116, 1, p. 73-93 publie, en anglais, un article de P. Bueno-Ramírez, R. Barroso-Bermejo et R. Balbín-Behrmann intitulé « Funerary red (cinnabar versus ochre) and megalithic rituals in the central Iberian peninsula. The hypogean necropolis of Valle de las Higueras, Huecas, Toledo, Spain ». Il aborde le rôle symbolique du cinabre, ce minéral de sulfure de mercure utilisé comme pigment au Néolithique.